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 Haiti-Refondation.org

Israël frappe 50 fois Gaza après un tir de roquette

22 Août 2016, 11:21am

Publié par haiti-refondation-org

Le Hamas accuse l’État juif d’intensifier les violences
Des membres palestiniens des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, exposent des roquettes Qassam "maison" pendant une parade militaire anti-Israël marquant le 2° anniversaire de la mort des commandants militaires du Hamas Mohammed Abu Shamala et Raed al-Attar, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza,le 21 août 2016. Crédit : AFP/Said Khatib)Des membres palestiniens des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, exposent des roquettes Qassam "maison" pendant une parade militaire anti-Israël marquant le 2° anniversaire de la mort des commandants militaires du Hamas Mohammed Abu Shamala et Raed al-Attar, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza,le 21 août 2016. Crédit : AFP/Said Khatib)

Des membres palestiniens des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, exposent des roquettes Qassam "maison" pendant une parade militaire anti-Israël marquant le 2° anniversaire de la mort des commandants militaires du Hamas Mohammed Abu Shamala et Raed al-Attar, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza,le 21 août 2016. Crédit : AFP/Said Khatib)

 

Des avions israéliens ont mené plusieurs séries de nouvelles frappes aériennes dans la bande de Gaza dimanche soir, quelques heures après un tir de roquette dans le sud d’Israël, qui a déclenché les représailles israéliennes. Le Hamas paradait dans les rues avec des missiles et menaçait de nouvelles violences.
L’armée de l’air israélienne a mené 50 frappes aériennes contre des cibles du Hamas dans la bande de Gaza dimanche soir, mais ne cherche pas une escalade des violences, a annoncé lundi un responsable israélien.
« Il y a eu environ 50 frappes aériennes en deux heures. Il n’y a pas d’intention d’intensifier encore la situation, et c’est fondamentalement l’état de la situation à ce moment », a déclaré un important responsable militaire au Times of Israël.
L’armée israélienne a déclaré que ses avions avaient attaqué « plusieurs » positions du Hamas dans la bande de Gaza.
Les frappes venaient répondre au lancement d’une roquette depuis Gaza qui a touché la ville de Sdérot dimanche après-midi.
« L’attaque sur les infrastructures terroristes est une réponse au tir [indirect] de trajectoire haute sur la ville de Sdérot dans la journée, qui est une menace à la sécurité des citoyens israéliens et nuit à la souveraineté israélienne », a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué peu avant minuit dimanche.
Des sources au sein des services de sécurité gazaouis, tenus par le Hamas islamiste qui contrôle l’enclave, ont précisé que « six projectiles ont été tirés sur différents objectifs ». « Deux d’entre eux ont détruit un réservoir d’eau à Beit Hanoun, faisant des blessés et causant des dégâts ». Selon des témoins, une base utilisée par les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, a été également touchée à Beit Lahya, la localité jouxtant Beit Hanoun.
Trois de ces raids ont causé des dégâts sur des bases utilisées par les brigades Qassam, les brigades al-Qods, la branche armée du Jihad islamique, la deuxième force islamiste palestinienne, et les brigades Abu Ali Mustafa, la branche armée du Front populaire de libération de la Palestine, ont précisé les responsables de la sécurité.
Des sources palestiniennes ont également annoncé qu’entre deux et cinq personnes avaient été légèrement blessées par les tirs de représailles israéliens.
Lundi, le ministre Likud du Tourisme Yariv Levin a déclaré à la radio publique israélienne qu’Israël n’était pas intéressé par une intensification des violences contre le Hamas, mais que l’armée « répondra de manière appropriée si nécessaire ».
La réponse relativement dure marque les représailles israéliennes les plus intenses contre la bande de Gaza depuis la guerre sanglante de 2014, et pourrait signaler un changement de politique du nouveau ministre de la Défense, Avigdor Liberman.
Le tir de roquette a été revendiqué par deux petits groupes terroristes palestiniens, mais Israël tient le Hamas pour responsable de toutes attaques émanant de la bande de Gaza, et répond habituellement à de tels lancements par des frappes contre l’organisation.
« L’armée israélienne reste engagée envers la stabilité de la région, et a agi afin d’apporter le calme au peuple du sud d’Israël », a déclaré Peter Lerner, porte-parole de l’armée israélienne, dans un communiqué. « Quand des terroristes de la bande de Gaza du Hamas, conduits par un agenda radical basé sur la haine, attaquent des personnes en plein milieu des vacances d’été, leurs intentions sont claires : infliger de la douleur, entraîner de la peur, et terroriser. »
La roquette lancée sur Sdérot est tombée dans l’enceinte de la ville, mais n’a entraîné ni victime ni dommage matériel. Elle a atterri entre deux maisons de la rue Hanehalim, près du collège Sapir et de la gare de la ville. Les habitants ont dit que c’était un « miracle » que personne n’ait été blessé.
Cette attaque est le deuxième tir de roquette sérieux venus de Gaza depuis que Liberman a pris la Défense en mai. En juillet, une roquette avait frappé un jardin d’enfants vide.
L’armée israélienne a annoncé qu’il s’agissait de la 14e roquette tirée depuis Gaza en Israël en  2016.
Un responsable du Hamas a déclaré à la radio publique israélienne que le groupe n’était pas intéressé par une reprise des violences. Cependant, dimanche soir, le Hamas a organisé un large rassemblement à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, paradant avec des roquettes dans les rues et menaçant de reprendre le combat si Israël ne levait pas le blocus, qui dure depuis 10 ans, contre l’enclave.
Après les frappes tardives, les dirigeants du Hamas islamiste de la bande de Gaza ont accusé Israël d’intensifier les tensions dans l’enclave palestinienne.
« L’escalade montre le désir d’Israël de changer le statu quo dans la bande de Gaza », a déclaré dimanche soir Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas.
« Ne tenons Israël pour responsable de l’escalade dans la bande de Gaza et nous soulignons que son agression ne réussira pas à briser la volonté de notre peuple ou à dicter les termes de la résistance », a déclaré Zuhri. Le porte-parole du Hamas s’est exprimé quelques heures après le rassemblement anti-Israël du groupe terroriste.
Israël affirme que le blocus, également imposé par l’Egypte, est nécessaire pour empêcher le Hamas et d’autres groupes terroristes de se réarmer et de reconstruire des infrastructures militaires utilisées pendant les précédentes guerres contre Israël.
Dans sa première réponse au tir de roquette, l’armée israélienne avait attaqué deux sites des «infrastructures terroristes » du Hamas à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza.
Un avion de l’armée de l’air avait été utilisé pour frapper la première cible, et un tank avait tiré un mortier sur la seconde, a annoncé l’armée.
La première attaque aurait blessé un Palestinien de 20 ans et un autre habitant de la bande de Gaza. Des sources sécuritaires et médicales palestiniennes ont déclaré que deux personnes avaient été légèrement blessées par le tir israélien dimanche après-midi, a annoncé l’AFP.
« L’un d’entre eux est un [jeune homme] de 20 ans, qui a été touché par des éclats d’obus au visage », a déclaré Ashraf al-Qudra, porte-parole du ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas.
Il n’a pas été précisé si les deux personnes blessées dimanche après-midi étaient comprises dans les quatre blessés annoncés dimanche soir.
Dimanche, il s’agissait de la première fois depuis des semaines que la sirène anti-raid aérien israélienne résonnait dans les villes et villages proches de Gaza.
Les démineurs ont été appelé sur place pour gérer le projectile, a annoncé la police.
Un porte-parole de la police locale a appelé la population à rester loin de la zone afin de permettre « aux démineurs de la police de maintenir une sécurité totale sur la scène ».
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a revendiqué le tir de roquette peu après l’attaque.
La branche militaire du FPLP, les brigades Abu Ali Mustafa, a déclaré aux médias locaux que « notre peuple a le droit de pratiquer toutes les formes de résistance en réponse aux crimes et à l’arrogance de l’occupation. »
Le tir de roquette était apparemment une réponse à la détention de Bilal Kayed, membre du FPLP qui est en prison après un ordre de détention administrative israélien, alors qu’il aurait dû être libéré cet été après avoir purgé une peine de 14 ans et demi de prison.
Pendant une conférence de presse organisée à Gaza dimanche soir, le groupe a promis de se venger de la détention de Kayed, même s’il n’a pas précisé comment.
Cependant, au moins un groupe salafiste lié à l’Etat islamique a également revendiqué le tir.
Les lancements depuis Gaza sont peu fréquents et habituellement menés par de petits groupes marginaux, parfois sans l’approbation des dirigeants Hamas de la bande de Gaza, et même parfois pour faire pression sur l’organisation terroriste en élevant les tensions entre lui et Israël.
La dernière roquette tirée depuis Gaza qui avait frappé Israël avait touché un jardin d’enfants vide à Sdérot le 1er juillet.
AFP a contribué à cet article.
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B
Ils doivent regretter aujourd'hui de leur avoir donner gaza.
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